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 Tract du 2/12/2008 (intervention à Sciences Po.)

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Mattia Valentini




Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 24/11/2008

Tract du 2/12/2008 (intervention à Sciences Po.) Empty
MessageSujet: Tract du 2/12/2008 (intervention à Sciences Po.)   Tract du 2/12/2008 (intervention à Sciences Po.) EmptyMer 3 Déc - 2:41

Nous sommes un groupe d’étudiants, chercheurs, enseignants et travailleurs français et étrangers qui ont décidé d’agir de façon critique et active contre la dévastation de la recherche et de la culture à tous niveaux de la formation, à partir des écoles jusqu’aux universités.

Nous somme italiens, nous sommes français et européens, nous sommes cerveaux et parfois aussi des corps, et surtout nous sommes en fugue.

Notre but est de faire comprendre la logique profonde d’un processus qui est en train de changer le visage de l'Europe avec une croissante marchandisation des savoirs et des biens communs de la société. Aujourd’hui on voit ici réunis ensemble, avec des représentants gouvernementaux, exclusivement les porte-paroles de structures de la recherche privée, tous ensemble pour discuter de l’exploitation des ressources qui doivent être objet d’une participation réel des citoyens. Nous nous demandons pourquoi on confie la discussion sur des arguments d’impact publique et aussi importants seulement à ceux qui sont intéressés à l’intérêt économique. Le droit à l’information préventive et à la participation active par rapport à chaque intervention sur les territoires doit être garanti à tout le monde, en répartissant les biens communes (eau, air, terre, énergie). Pour la solution du problème cultural et environnemental il faut une recherche libre des intérêts privés et particuliers. La privatisation de la recherche scientifique ne conduira pas à un progrès réel du savoir parce que dans une recherche publique et libre le but est la culture même, et pas le profit.

L’indépendance et l’autonomie de la recherche sont pour nous principes fondantes. La recherche ne peut pas être subordonnée aux logiques du marché : les ressources et les structures dont elle dépende ne peuvent être mises au service d’intérêts privés. Le savoir est un bien public, une production collective e pour cette raison pas prenable : ses résultats doivent êtres socialisés, c’est-à-dire posés au service de la société entière. En plus nous ne croyons pas crédibles les propositions des gouvernement, comme celui italien et français que jusqu’au maintenant se sont démontrés indifférents à quelconque politique directe à la recherche et à l’innovation dans le secteur de l’énergie et par rapport à la durabilité environnemental. Si s’un coté ces propositions incluent quelques idées partageables, l’actualisation est totalement opposé par rapport à les énonciations.

Le récents réformes de l’instruction en Italie (loi 133 et 208), en France (LRU) et à niveau européen (processus de Bologne) sont concordes pour la privatisation des universités et de la recherche et elles coupent définitivement l’indépendance su savoir. Dans le cas spécifique italien on assiste aussi à des coupes aveugles aux universités publiques (1,4 mil d’euros). En France, dans les dernières jours, le CdA du CRNS a approuvé des mesures que visent à fragmenter le centre, et aussi la suppression de beaucoup de places de travail. Il est inacceptable qui d’un coté on voit conférences sur le développement technologique et de l’autre la recherche de base vient détruit jour après jour. Le budget publique italien pour la recherche et le développement est l’ 1,1% du Pil, contre une moyenne européenne du 2%, la moyenne Ocse du 2,5 % et l’objective du 3% fixé dans la charte de Lisbonne pour le 2010. Entre le 1990 et le 2005 en Italie les investissements globaux (publiques et privés) pour la recherche et le développement ont cru seulement du 4% au net de l’inflation. De l’autre coté le gouvernement italien a donné un autre cop de marteau aux mesures pour réduire la facture énergétique nationale. Cette fois la mesure est contenue dans le récent plan contre la crise approuvé par l’exécutif qui va à réduire la possibilité d’obtenir des avantages fiscaux en cas d’interventions de requalification énergétique. Nous volons rappeler la politique du gouvernement par rapport aux grandes oeuvres publiques et le manque d’un plan énergétique national.


Vous ne pouvez pas nous canaliser dans les turbines qui donnent énergie aux vôtres fabriques! Notre énergie est infinie mais pas renouvelable!

Il faut donner la juste importance à toutes les formes de recherche libre et publique soit dans les politiques concernants soit l’environnement soit l’énergie. Nous voulons proposer un modèle différent de ce que a nous été imposé. Nous voulons finalement être une part active dans les changements que nous regardent.

Pour une énergie et une recherche libre.



Dernière édition par Mattia Valentini le Mer 3 Déc - 5:46, édité 3 fois
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Mattia Valentini




Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 24/11/2008

Tract du 2/12/2008 (intervention à Sciences Po.) Empty
MessageSujet: Volantino 2/12 TRADUZIONE IN ITALIANO   Tract du 2/12/2008 (intervention à Sciences Po.) EmptyMer 3 Déc - 2:55

Siamo un gruppo di studenti, ricercatori, insegnanti e lavoratori che hanno deciso di agire in modo critico e attivo contro la devastazione della ricerca e della cultura a tutti i livelli della formazione, dalle scuole alle università.

Siamo italiani, siamo francesi e siamo europei, siamo cervelli e talvolta anche corpi, e soprattutto siamo in fuga.

Noi vogliamo far comprendere la logica profonda di un processo che sta cambiando il volto dell'Europa attraverso una crescente mercificazione dei saperi e dei beni comuni della società. Oggi vediamo qui riuniti, insieme ai rappresentanti governativi, esclusivamente esponenti di strutture di ricerca private a discutere dello sfruttamento di quelle risorse che devono essere oggetto di una reale partecipazione dei cittadini. Noi ci chiediamo perché si affidi la discussione di argomenti di interesse pubblico e di tale importanza solo a chi è interessato ad un tornaconto economico. Il diritto alla preventiva informazione e partecipazione attiva in merito a ogni intervento sui territori deve essere garantito a tutti, condividendo i beni comuni (acqua, aria, terra, energia). Per la risoluzione del problema culturale e ambientale è necessaria una ricerca svincolata da interessi privati e di parte. La privatizzazione della ricerca scientifica non porterà ad un reale progresso del sapere poiché in una ricerca pubblica e libera il fine è la cultura stessa, e non il profitto.

L'indipendenza e l'autonomia della ricerca sono per noi principi fondativi. La ricerca non deve essere subordinata a logiche di mercato: le risorse e le strutture dalle quali essa dipende non possono essere messe al servizio di interessi privati. Il sapere è un bene pubblico, una produzione collettiva e per questa ragione non appropriabile: i suoi risultati devono essere socializzati, ossia posti al servizo dell'intera società. Inoltre non riteniamo credibili le proposte di governi come quelli italiano e francese che fino ad ora si sono dimostrati indifferenti a qualsiasi politica volta alla ricerca e all'innovazione nel settore energetico e alla sostenibilità ambientale. Se da un lato queste proposte contengono anche alcune idee condivisibili, la loro messa in pratica è totalmente opposta a quanto dichiarato.

Le recenti riforme dell'istruzione in Italia (leggi 133 e 280), in Francia (LRU) e a livello europeo (processo di Bologna) sono concordi nella privatizzazione di università e ricerca e tagliano le gambe all'indipendenza del sapere. Nel caso specifico italiano assistiamo anche a dei tagli indiscriminati alle università pubbliche (1,4 mld di euro). In Francia proprio in questi giorni il CdA del CNRS ha approvato delle misure volte alla frammentazione del centro, oltre che alla soppressione di numerosi posti di lavoro. Riteniamo inaccettabile da un lato si facciano conferenze sullo sviluppo tecnologico, quando dall'altro la ricerca di base viene smantellata giorno dopo giorno. La spesa pubblica (totale) italiana in ricerca e sviluppo è pari all'1,1% del Pil, contro una media europea del 2%, la media Ocse del 2,5% e l'obiettivo del 3% fissato per il 2010 dalla Carta di Lisbona. Tra il 1990 e il 2005 in Italia gli investimenti complessivi (pubblici e privati) in ricerca e sviluppo sono cresciuti di appena il 4% al netto dell'inflazione. D'altra parte notiamo che il governo italiano ha dato un'altra picconata alle misure per ridurre la bolletta energetica nazionale. Questa volta la misura è contenuta nel recente piano anticrisi approvato dall'esecutivo e va a colpire la possibilità di ottenere vantaggi fiscali in caso di interventi di riqualificazione energetica. Vogliamo ricordare anche la politica del governo riguardo a grandi opere pubbliche e la mancanza di un piano energetico nazionale.

Non riuscerete a incanalarci nelle turbine che alimentano le vostre fabbriche! la nostra energia è infinita, ma non rinnovabile!

Vogliamo che venga data la giusta importanza a tutte le forme di ricerca libera e pubblica, anche nell'ambito delle poitiche ambientali ed energetiche. Vogliamo proporre un modello diverso da quello che ci è stato imposto. Vogliamo essere parte attiva nei cambiamenti che ci riguardano.

Per un'energia e una ricerca libera.

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