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 LOUVAIN, AVRIL 2009, LIBÉRONS LE SAVOIR ! (Appel)

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2 participants
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Mattia Valentini




Nombre de messages : 80
Date d'inscription : 24/11/2008

LOUVAIN, AVRIL 2009, LIBÉRONS LE SAVOIR ! (Appel) Empty
MessageSujet: LOUVAIN, AVRIL 2009, LIBÉRONS LE SAVOIR ! (Appel)   LOUVAIN, AVRIL 2009, LIBÉRONS LE SAVOIR ! (Appel) EmptyMer 28 Jan - 6:46

Le pire ennemi du savoir n’est pas l’ignorance mais l’illusion du savoir

"C'est la crise!" est la phrase la plus prononcée durant ces derniers mois. Oui, c'est la crise. Une crise écomomique traverse la société. Mais la crise est aussi sociale, culturelle, environementale, en est mot elle est générale.

Si l'implosion du systeme economique et financier est aujourd'hui utilisée comme un argument pour accélerer la marchandisation de nos vies, des biens et des services publics, precarisant encore plus le travail, nous ne sommes pas dupes.

En Grèce, la jeunesse et les travailleurs se sont insurgés, dans tous les espaces publics, contre leur gouvernement corrompu et ses réformes néo-libérales. En Espagne, on ne compte plus le nombre de facultés occupées ces dernières années, mobilisées contre le processus de Bologne. En Italie, depuis plus de trois mois, le monde de l’éducation est en révolte, et les facultés construisent, jour après jour, une autre réforme du système universitaire. En France, les lycéens, les enseignants et les chercheurs manifestent contre les réformes gouvernementales du systeme éducatif, tout comme les étudiants l’an dernier contre la loi d’autonomie des universités (LRU). De l'Allemagne a été lancée l'idée d'une "Global week of action" avec au centre le thème de l'education.

Toutes ces mobilisations s’opposent à des réformes qui ne sont ni sectorielles, ni nationales mais la poursuite de logiques néoliberales imposées à l’echelle mondiale. On assiste à une privatisation sauvage de l’instruction et à l’asservissement de l’enseignement superieur au pouvoir économique.
Les mouvements débordent largement le cadre universitaire et le monde de l’éducation. Les barrières mentales, physiques et techniques que les gouvernants construisent consciencieusement à coups de matraque et d'enfumages médiatiques ne sont que le moyen de restreindre nos libertés, notre émancipation, nos aspirations.
Nous nous rassemblons peu à peu dans la meme direction : une opposition radicale à la rentabilisation des biens communs.
Nous voulons faire des universités des lieux de rassemblement, de rencontre, de savoir libre et émancipateur. L’education est indissociable de la socialisation.

Les mesures politiques qui par construisent et nous enrolent dans ce projet de société la transformation des systèmes d’éducation s’inscrivent dans le processus de Bologne adopté en 1999 par les gouvernants de 46 etats européenns.

Le 28 et 29 avril à Louvain et Louvain La Neuve en Belgique se reunit, comme tous les deux ans, la conférence ministerielle pour « évaluer les progrès accomplis et les nouvelles mesures à mettre en place» et pour faire le point sur les réformes engagées et celles à mettre en oeuvre.
A-t-on demandé leur avis aux étudiants, aux enseignants et chercheurs, aux personnels, aux travailleurs de l'Europe?
Outre les ministres de l'education seront aussi présents des membres consultatifs tels que Business Europe (organisation patronale européenne) et l'ESU (European Student Union) pour faire le bilan de ce Processus.

AGISSONS MAINTENANT!
L'instruction est comme la liberté: elle ne se donne pas, elle se prend!
Rencontrons–nous à Louvain.

Les puissants de toute l'Europe se reunissent donc pour parler de notre education, de notre futur et nous, qui concretement vivons et construisons cette société, nous ne pouvons pas manquer au rendez vous. Nous sommes devant une occasion unique pour contester ce Processus, pour unir l'élan des mobilisations locales dans une optique qui depasse les frontiere nationales, pour commencer à construire et partager un savoir loin de toute logique économique, libre et accessible à tous.

Nous appelons donc les assemblées générales, les mouvements, les facultés, les collectifs, les organisations syndicales et politiques et toutes personnes à un CONTRESOMMET EUROPEEN.
Partageons nos expériences et stratégies, établissons un réseau, donnons à nos révoltes partout en Europe un souffle encore plus puissant.

Nous appelons aussi à faire passer (et traduire) cet appel dans toutes les assemblées générales des universités, dans toutes les coordinations nationales des mouvements, dans les facultés occupées, dans tous les lieux de travail et d’éducation.

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Dernière édition par Mattia Valentini le Lun 9 Fév - 23:01, édité 1 fois
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Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 26/11/2008

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MessageSujet: traduzione italiana   LOUVAIN, AVRIL 2009, LIBÉRONS LE SAVOIR ! (Appel) EmptyMer 28 Jan - 16:27

traduction
redardez-la, il y a des choses qui ne me semblent pas trop "italiennes"...
desolée pas d'impagination...



"C'è crisi" è la frase più pronunciata in questi ultimi anni. Sì, c'è crisi. Una crisi economica attraversa la società e subiamo già numerosi tagli finanziari. È un attacco alla previdenza sociale, alla sanità, alla nostra educazione, tutto passa. La crisi è anche sociale, culturale, ecologica, insomma strutturale.
Ci uniamo progressivamente nella stessa direzione: un'opposizione netta e totale alla privatizzazione dei beni comuni. Se la crisi serve da scusa per accelerare la mercificazione delle nostre vite, dei servizi pubblici, non siamo ciechi. Queste misure vengono da più lontano ( Processo di Bologna, GATS, OMC, OCDE, lobby industriali e religiose).

In Grecia, giovani e lavoratori sono insorti, in tutti gli spazi pubblici, contro il loro governo corrotto e le suo riforme neo-liberali. In Spagna, non si contano più le facoltà occupate, che si mobilizzano contro il Processo di Bologna. In Italia, da più di tre mesi, il mondo dell'educazione è in rivolta, e le facoltà costruiscono, giorno dopo giorno, un'altra riforma del sistema universitario. In Francia, i liceali e gli insegnanti dell'elementari e delle medie manifestano contro le politiche governamentali sull'educazione, come gli studenti l'anno passato contro la legge sull'autonomia delle università (LRU).
Noi vogliamo fare delle università dei luoghi di incontro, di un sapere libero. L'educazione è inseparabile dalla socializzazione. Ovunque in Europa, dalle scuole elementari alle università, dai liceali ai ricercatori, da Reykjavik a Instanbul, una linea comune si sta formando. In realtà, le diverse riforme non sono nè settoriali ne nazionali, sono il risultato di riforme neo-liberali imposte dall'organizzazione mondiale del commercio, conosciute sotto il nome di Processo di Bologna.

Martedì e mercoledì 28 e 29 aprile a Louvain e Louvain la Neuve in Belgio, i ministri dell'insegnamento superiore di 46 paesi, rappresentanti dihn 6ysindacati studenteschi e patronali si riuniranno per fare un bilancio de Processo di Bologna, per "valutare i progressi compiuti e le nuove misure da prendere"
Hanno chiesto l'opinione degli studenti, degli insegnanti e dei ricercatori, del personale, degli studenti di domani (i liceali), dei lavoratori d'Europa?
La rabbia aumenta, qua e là si esprime. Va ben oltre l'università e il mondo dell'educazione. Le barriere mentali, fisiche e tecniche che i governanti costruiscono coscientemente a colpi di manganelli e fumi mediatici non sono che mezzi per restringere le nostre libertà, la nostra emancipazione, le nostre aspirazioni. Interrogare la vita sociale alla quale noi prendiamo parte e investire queste domande in prospettive professionali, scientifiche o no, è più importante di una qualsiasi redditività economica.

Processo di Bologna non è che un nome che designa la concezione utilitarista del sapere: un sapere come mezzo per entra nella corsa della routine giornaliera.
AGIAMO ORA!
L'istruzione è come la libertà: non si da, si prende!
INCONTRIAMOCI A LOUVAIN E MANIFESTIAMO INSIEME!
Ci appelliamo alle organizzazioni politiche, sindacali, alle assemblee generali, le coordinazioni nazionali dei movimenti, alle facoltà e i luoghi di lavori occupati, a tutti quanti, affinché si riuniscano in questa occasione.
Condividiamo le nostre esperienze e le nostre strategie, costruiamo una rete, doniamo alle nostre rivolte dappertutto in Europa un soffio ancora più potente, ricco delle nostre esperienze comuni e della nostra amicizia.

Appelliamo anche a far circolare e tradurre questo appello in tutte le assemblee generali delle università, in tutti i coordinamenti nazionali dei movimenti, nelle facoltà occupate, in tutti i luoghi di lavoro e di sapere.

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